25-26 juin 2015 : Lunéville : laboratoire de la paix. Sortir des guerres révolutionnaires (9 février 1801), organisé au château de Lunéville, en partenariat avec l’Institut d’histoire culturelle européenne (dirigé par Didier Francfort).
21-22 mai 2015 : « Prédire et prévenir la fin d’un monde : la Révolution française au miroir des correspondances et des correspondants du cardinal de Bernis », dans le cadre du premier volet du colloque François de Bernis (1715-1794) : médiateur et observateur de l’Europe monarchique et révolutionnaire organisé à Grenoble par Gilles Montègre.
15-16 octobre 2015 : « Solidarités, hiérarchies et fractures du ‘corps diplomatique’ français en Italie : les réseaux d’informateurs et d’influences du cardinal de Bernis pendant son ambassade romaine », dans le cadre du second volet du colloque François de Bernis (1715-1794) : médiateur et observateur de l’Europe monarchique et révolutionnaire organisé à Rome par Gilles Montègre.
8 avril 2015 : « Faire la prosopographie des diplomates de la Révolution : outils et écueils », dans le cadre du séminaire de recherche pluridisciplinaire La prosopographie : objets et méthodes, organisé par les Archives nationales, le LAMOP, le Larhra, avec le soutien du labex Hastec [aux Archives nationales, 14h-17h].
28 mars 2015 : « Catégoriser et classifier les peuples : la ‘science des mœurs’ appliquée à la diplomatie », dans le cadre du module Histoire de l’Université populaire du CM 98 Traites, esclavages, révolutions, émancipations [à l’université de Paris I, amphithéâtre Richelieu, 15h-17h].
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Maître de conférences en histoire moderne à l’université de Paris 1 (depuis 2012)
Lauréate du prix Richelieu de la Chancellerie des Universités de Paris (2012)
Docteur en Histoire (2011)
Agrégée d’Histoire (2004)
Ancienne élève de l’ENS-LSH de Lyon, section Histoire (2001-2006)
La diplomatie en Révolution. Structures, agents, pratiques et renseignements diplomatiques. L’exemple des diplomates français en Italie (1789-1796), sous la direction de Jean-Clément Martin (Université de Paris 1 - Panthéon-Sorbonne), 2011, 3 vol.
Résumé de la thèse :
La diplomatie de la Révolution française a-t-elle été une diplomatie révolutionnaire ? Peu étudiés, les acteurs et les pratiques diplomatiques de la Révolution demeurent aujourd’hui largement méconnus. Pour déterminer la nature de cette diplomatie révolutionnaire, trop souvent réduite à une diplomatie « propagandiste », il a fallu combiner l’étude de la transformation du personnel, des normes et des pratiques diplomatiques françaises, avec une analyse des processus d’élaboration et des modalités de mise en œuvre de la politique extérieure sous la Révolution. Ce travail s’emploie ainsi à reconstituer les étapes de cette métamorphose « révolutionnaire » de la diplomatie - depuis sa « régénération » manquée sous la monarchie constitutionnelle, jusqu’à sa réinvention en une diplomatie nationale sous la République. Ces deux temps ont été étudiés autour de trois axes : une enquête prosopographique permettant de retracer l’identité et le parcours de ces diplomates et de mettre au jour les nouveaux critères du recrutement diplomatique ; une analyse des pratiques diplomatiques elles-mêmes, afin de mettre en évidence les ruptures induites par la Révolution dans les normes, les codes et les enjeux de la négociation et de la représentation ; enfin, une étude du renseignement diplomatique - sa confection (sur le terrain étranger), sa circulation (au sein des organes administratifs et institutionnels) et son impact sur la définition même de la politique extérieure. En faisant d’une charge honorifique une véritable fonction publique et en substituant à l’ambassadeur-courtisan le diplomate-fonctionnaire, la Révolution a contribué à professionnaliser la diplomatie et à transformer « l’art de négocier » en une science des intérêts nationaux.
Fabrique des traités de paix, d’alliance et de commerce (1780’-1800’)
Statuts et droits des neutres en Révolution
Rôle des agents diplomatiques et militaires dans la création et la gouvernance des républiques-sœurs
Statut / mobilité des étrangers dans l’Europe révolutionnaire
Publié le 9 mai 2014, mis a jour le vendredi 2 octobre 2020
25-26 juin 2015 : Lunéville : laboratoire de la paix. Sortir des guerres révolutionnaires (9 février 1801), organisé au château de Lunéville, en partenariat avec l’Institut d’histoire culturelle européenne (dirigé par Didier Francfort).
21-22 mai 2015 : « Prédire et prévenir la fin d’un monde : la Révolution française au miroir des correspondances et des correspondants du cardinal de Bernis », dans le cadre du premier volet du colloque François de Bernis (1715-1794) : médiateur et observateur de l’Europe monarchique et révolutionnaire organisé à Grenoble par Gilles Montègre.
15-16 octobre 2015 : « Solidarités, hiérarchies et fractures du ‘corps diplomatique’ français en Italie : les réseaux d’informateurs et d’influences du cardinal de Bernis pendant son ambassade romaine », dans le cadre du second volet du colloque François de Bernis (1715-1794) : médiateur et observateur de l’Europe monarchique et révolutionnaire organisé à Rome par Gilles Montègre.
8 avril 2015 : « Faire la prosopographie des diplomates de la Révolution : outils et écueils », dans le cadre du séminaire de recherche pluridisciplinaire La prosopographie : objets et méthodes, organisé par les Archives nationales, le LAMOP, le Larhra, avec le soutien du labex Hastec [aux Archives nationales, 14h-17h].
28 mars 2015 : « Catégoriser et classifier les peuples : la ‘science des mœurs’ appliquée à la diplomatie », dans le cadre du module Histoire de l’Université populaire du CM 98 Traites, esclavages, révolutions, émancipations [à l’université de Paris I, amphithéâtre Richelieu, 15h-17h].